La CGT signe l’accord d’entreprise relatif aux mesures sociales pour 2014…
La CGT, lors de ces NAO a porté ses revendications avec des principes forts :
Sur la politique salariale :
- Une même politique salariale pour toutes les catégories du personnel
- Des augmentations générales supérieures aux augmentations individuelles
- Des AI suffisantes qui reconnaissent le métier, et garantissent un bon déroulement de carrière
- Un plancher pérenne pour tous.
- Les reconnaissances des compétences et des qualifications, hors quota.
Sur l’emploi :
- Une garantie du maintien de notre capacité industrielle.
- Anticiper les départs à la retraite,
- Des formations de jeunes qui débouchent sur un emploi à TURBOMECA.
- Ré internalisation d’activité et rééquilibrage de la charge groupe.
Au fil de cette négociation, la CGT c’est toujours attachée à favoriser les échanges avec nos syndiqués et les salariés. A impulser un rapport de force pour rétablir les équilibres sur la répartition des richesses et maintenir nos capacités industrielles.
Force est de constater que la Direction a mis la pression aux Organisations Syndicales par la menace de revenir à une enveloppe de 2,1 % en cas de non signature et d’évacuer le volet emploi.
Consciente du mécontentement dans l’entreprise, la Direction a malgré tout fait quelques avancées, la pérennisation en partie de la prime de 150 EUROS, elle nous a aussi remis la pression en intégrant dans les nouvelles propositions, l’embauche de 21 intérimaires présents dans TURBOMECA.
La CGT a dû prendre toute la mesure de cet accord, il n’est pas bon, pour toutes les raisons développées dans nos dernières informations au personnel. Les niveaux sont bas, et sont un manque flagrant de considération pour les salariés, surtout si l’on regarde les chiffres historiques de 2013. Cet accord n’est pas à la hauteur de nos attentes.
La CGT a signé, pour le volet emploi. Parce que cet accord offre la garantie de voir, l’embauche de 21 intérimaires (sur les 3 sites) dans les plus brefs délais. Il porte en lui des engagements sur des remplacements des départs à la retraite.
La CGT revendique depuis fort longtemps l’embauche des intérimaires, cet élément a été déterminant pour nous. Nous avons donc pris la responsabilité de signer cet accord qui portait le poids de perspectives d’emploi pérenne pour ces salariés.
Un accord doit tenir compte aussi du rapport de force à un moment donné. Etait-il suffisant pour revendiquer plus ?
Cette signature n’est pas une fin en soi, elle doit être considérée comme une étape qui aura au moins le mérite de proposer aujourd’hui, à ces salarié(e)s intérimaires et quelques autres de pouvoir se construire un avenir.
Il est clair que bien des luttes restent à mener.
Le poids de la finance dans les entreprises est toujours tout aussi présent et insupportable, la bataille industrielle, l’amélioration des conditions de travail etc…dès les prochains mois nous sommes invités par la Direction à remettre au goût du jour, les accords du « dialogue social et RTT », ce sont des rapports de force à construire et des luttes à mener.
Bordes, Le 21/03/2014